Le redémarrage de l'activité médicale se poursuit au sein des différents sites hospitaliers de l'intercommunale de soins de santé luxembourgeoise Vivalia, indique celle-ci mercredi. Le ministre fédéral de la Santé Franck Vandenbroucke a, de son côté, rencontré mardi soir les responsables de cet organisme dans le cadre de la cyberattaque survenue la nuit du 13 au 14 mai dernier.
Le travail de redémarrage se poursuit donc au sein de l'intercommunale luxembourgeoise. Les activités opératoires non urgentes ont repris sur les sites d'Arlon, Libramont et Marche, celui de Bastogne ayant reporté la reprise de son activité opératoire en raison d'un problème inopiné indépendant de l'attaque informatique, précise mercredi Vivalia.
À Marche et Libramont, les consultations ont repris "quasi normalement", tandis que cette reprise s'effectue toujours de manière progressive à Arlon et Virton. Quelque 900 machines ont à ce stade pu être reformatées et traitées pour être placées en zone propre, précise encore l'intercommunale.
Le ministre Frank Vandenbroucke a, de son côté, rencontré les responsables de Vivalia mardi. Il y a souligné la solidarité mise en place au sein des hôpitaux luxembourgeois, mais aussi entre les hôpitaux déjà touchés par une cyberattaque. "Aujourd'hui, c'est Vivalia qui est frappé de plein fouet, ses patients, ses prestataires indépendants et son personnel pris en otage. Demain, cela sera peut-être un autre hôpital", met-il ainsi en garde.
Le ministre fédéral de la Santé planche actuellement sur des actions concrètes qui pourront être utiles à l'ensemble du secteur, comme le partage d'expérience, le renforcement de la conscientisation à la cybersécurité... "L'idée étant d'en sortir ensemble plus forts", dit-il.
La cybersécurité constitue une priorité inscrite dans l’accord de gouvernement. En outre, le ministre Vandenbroucke est parvenu à dégager des budgets supplémentaires. Ainsi, pour 2022-2023, il a déjà libéré 20 millions d’euros et tente encore d’obtenir de nouveaux budgets
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René SPITAELS
09 juin 2022Si les dirigeants des hopitaux de la province de Luxembourg étaient désignés sur leur capacités intellectuelles et non sur leur connivences politiques ou autres, ils auraient écoutés un de leur ancien radiologue qui les avait prévenus des failles du système de leur centralisation excessive et de la mise à disposition du personnel non médecin d'ordinateurs ayant accès au dark web !