Les soins numériques sont précieux (Inami)

Les soins numériques sont précieux et le seront encore après la crise du coronavirus, a affirmé l'administrateur général de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami), Jo De Cock dans une interview accordée au magazine Zorgwijzer. "Mais un cabinet médical ne doit pas devenir un centre d'appel", a-t-il nuancé.

L'Inami surveille jour après jour les prestations de soins de santé dans notre pays, sur la base des admissions à l'hôpital et des données de facturation des soins de santé. Ce suivi révèle que certains soins ont été reportés y compris lors de la deuxième vague du coronavirus. "Mais nous avons tiré des leçons de la première vague", a déclaré Jo De Cock. "Aujourd'hui, nous sommes à nouveau dans une situation difficile et nous nous efforçons de trouver le plus d'alternatives possible."

L'une d'elles est la prise en charge numérique des patients qui, selon M. De Cock, s'est avérée être le meilleur exemple de prise en charge alternative. "C'est précieux, mais attention, un cabinet médical ne doit pas devenir un centre d'appel. La prestation de soins doit rester prioritaire et de haute qualité. Un groupe de travail constitué au sein de l'Inami étudie, avec différents partenaires, comment nous pouvons encore améliorer la situation. Il est important pour le moment de réduire le nombre de contacts physiques, sans sacrifier la qualité des soins."

L'Inami souligne que les personnes ayant des problèmes de santé ne doivent pas avoir peur de se rendre chez le médecin ou à l'hôpital. "Prenez l'exemple des diabétiques. Ces patients ont beaucoup de questions et un diagnostic ainsi qu'un suivi corrects sont extrêmement importants. Il y a quelque temps, un homme a dû subir une amputation car il n'avait pas osé 'déranger' les médecins et faire vérifier son orteil. Pour la deuxième vague de Covid-19, une liste des degrés d'urgence par spécialité a été établie. Il s'agit d'un système beaucoup moins binaire que lors de la première vague, avec plus de place prévue pour la nuance", a conclu M. De Cock.

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