Le Dr Giovanni Briganti a donné lundi son premier cours aux étudiants en médecine de 5e année. Il est à 26 ans l’un des plus jeunes, si pas le plus jeune, maître de conférence de la Faculté de médecine à l’ULB . Il coordonnera l'enseignement des statistiques médicales, des méthodes de recherche, de l'informatique médicale et de l'épistémologie (MEDI-G5591)

Leader du workgroup santé de l’AI4 Belgium, enseignant l’Intelligence Artificielle à l’UMons et à l’ULB et la physiologie à Lausanne, médecin et expert en intelligence artificielle dans le domaine de la santé à l'ULB, le Dr Giovanni Briganti, médecin assistant candidat spécialiste en psychiatrie au CHU Brugmann, est devenu maître de conférence en Faculté de médecine à l’ULB : « Ce poste implique la coordination de l'enseignement des statistiques médicales, des méthodes de recherche, de l'informatique médicale et de l'épistémologie (MEDI-G5591) aux étudiants en médecine de 5e année. Il est intrinsèquement lié au mémoire de master, puisque les étudiants apprennent à mener une étude scientifique. Auparavant, j’aidais déjà les étudiants à mener des projets de recherche significatifs, mais ce poste me permet de donner encore plus que ce que j'ai reçu. »

Il est aujourd’hui, à 26 ans, devenu l’un des plus jeunes maître de conférence, si pas le plus jeune, de la Faculté de médecine à l’ULB et il va coordonner l’unité. « On sait qu’aujourd’hui la publication d’articles scientifiques est une partie intégrante du métier de médecin notamment pour les spécialistes intra-hospitaliers puisqu’il leur est demandé d’avoir des publications et un travail de recherche publié dans des revues pour être reconnu comme spécialiste. On sait que les médecins ont toujours eu des difficultés avec cette partie-là de la recherche qui est souvent sous-traitées à des analystes de données ou des statisticiens. C’est pourquoi c'est très important d’avoir un cours de statistique parce que les médecins doivent comprendre d’un point de vue scientifique ce qu’ils sont en train de faire et d’intégrer au mieux ce qui se passe chez le patient. Cela leur permettra de mener des études scientifiques de qualité. Aujourd’hui, on constate souvent des problèmes dans la qualité des études scientifiques publiées. Il faut donc prendre le temps de bien enseigner cette matière aux futurs médecins. »
Une bonne nouvelle pour ces médecins qui seront encore mieux formés...