Données médicales en Wallonie : une note stratégique attendue

La politique en matière de gestion des données médicales au niveau wallon est une priorité pour le nouveau gouvernement. Au Parlement wallon, la députée socialiste Sabine Roberty a tenu à savoir où en était « le Gouvernement wallon pour sécuriser la gestion des données médicales et faciliter leur utilisation pour l’élaboration des politiques de santé et la recherche et le développement ».

Yves Coppieters, ministre de la Santé, a rappelé que « les données personnelles, y compris les données médicales, sont collectées et exploitées par les intermédiaires de paiement en leur qualité de financeurs d’aide ou de service. Je parle ici des organismes assureurs wallons et des caisses d’allocations familiales, des opérateurs de l’AViQ, en tout cas des services agréés par l’AViQ, mais aussi de l’agence dans le cadre de ses missions de gestion, de financement et de contrôle des aides et services relevant de ses compétences ».

Pour rappel, l’AViQ dispose d’autorisations pour des éléments particuliers : la gestion et le paiement des allocations familiales, l’octroi et le contrôle de l’AP, le suivi et la gestion des maladies infectieuses, le financement et le contrôle des institutions de soins, l’agrément, l’allocation et le contrôle de l’utilisation des subventions dans le secteur des actions sociales et de la santé. « Dès lors, il y a quand même une petite dizaine d’autorisations particulières pour lesquelles l’agence a accès à ces données ».

La future stratégie de « data collaboration »

En matière de données médicales, le Réseau Santé wallon est officiellement reconnu comme le hub wallon dans l’infrastructure fédérale d’échange de documents de santé. « Une note concernant la data collaboration sera présentée au Conseil général de l’AViQ dans quelques jours. Celle-ci a été concertée avec les organismes assureurs wallons. Cette note vise à définir le cadre stratégique de la future data collaboration. Elle envisage de conclure des protocoles de collaboration, notamment avec l’Agence intermutualiste, mais aussi avec les universités et les hautes écoles ».

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