Cinq serveurs essentiels relancés au ChWapi de Tournai après la cyberattaque de dimanche

Cinq des 80 serveurs du Centre hospitalier de Wallonie picarde de Tournai (ChWapi) infectés par la cyberattaque de dimanche soir ont été relancés. Plusieurs spécialistes de l'informatique ont travaillé jour et nuit, et l'activité des divers sites hospitaliers touchés se normalise.

Mardi en début d'après-midi, aucune demande de rançon n'avait été formulée par les pirates qui ont agi dans la nuit de dimanche à lundi sur l'ensemble du système informatique du ChWapi. "Puisqu'actuellement notre système mail ne fonctionne toujours pas, on ne sait pas dire si on nous a adressé une demande de rançon afin de rétablir le système agressé&quot ;, a expliqué mardi après-midi Jacques Godart, directeur de l'informatique au ChWapi.

Globalement, 80 des 300 serveurs informatiques ont été touchés par l'agression qui concerne les sites IMC, Union et Notre-Dame à Tournai ainsi qu'un site hospitalier à Péruwelz.

Pour tenter de remettre en ordre l'ensemble du système piraté, l'équipe du ChWapi a été renforcée et a reçu des conseils spécifiques de spécialistes de la Computer Crime Unit de la police fédérale mais aussi d'une société de sécurité digitale.

"Cinq serveurs importants ont été réactivés. L'objectif était d'abord de pouvoir répondre à la reprise d'une activité clinique normale. Ce matin, la partie 'bloc opératoire' de l'IMC (institut médico-chirurgical) a été relancée. Ce midi, c'est au tour du 'bloc opératoire' de Notre-Dame. Mercredi matin, ce sera le 'bloc opératoire' du site Union. Cela nous donne à présent la possibilité de ne plus annuler certaines interventions qui avaient été prévues", indique Jacques Godart.

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