Le nombre de spin-offs universitaires, à savoir une entreprise créée à partir des connaissances et technologies issues de la recherche, a été multiplié par six en 25 ans avec la création de 641 nouvelles entreprises, rapporte lundi le bureau d'ingénierie et de design Comate.
L'ULiège, l'UGent et la KU Leuven représentent ensemble près de 60% des spin-offs, mais d'autres universités comme l'UCLouvain, l'UMons, l'UNamur, l'Université d'Anvers et l'UHasselt jouent également un rôle significatif.
Les secteurs les plus présents dans ces spin-offs sont la biotechnologie, la technologie médicale, les technologies industrielles, les logiciels (IA), les TIC et l'énergie.
"Pour renforcer l'impact de cette dynamique, il est essentiel que l'écosystème qui unit la recherche, les investisseurs, les entreprises et les pouvoirs publics, reste aligné, s'adapte et soit agile. Car les spin-offs ne sont pas seulement des leviers économiques, elles sont le signe tangible d'une société qui croit dans la valeur de sa recherche et fonde son développement sur l'intelligence et l'audace de ses chercheurs et chercheuses", explique Didier Mattivi, directeur d'ULiège-RISE.