Les actions du spécialiste louvaniste de l'impression 3D Materialise s'échangent désormais à la Bourse de Bruxelles, en plus de celle de New York depuis 2014. La cloche a en effet officiellement retenti pour la première fois jeudi matin.
Fondé à Louvain en 1990, le spécialiste de l'impression 3D bénéficie d'une reconnaissance mondiale dans les applications médicales avancées. Elle développe des logiciels de pointe qui contrôlent et optimisent le processus d'impression 3D. Elle propose des services d'impression pour des secteurs hautement certifiés tels que la santé, l'aéronautique et la défense. 
En 2024, Materialise indique avoir imprimé plus de 2,1 millions de pièces et les technologies médicales de l'entreprise ont aidé plus de 60.000 patients dans le monde. Elle emploie plus de 2.500 collaborateurs dans 21 pays
L'entreprise est entrée en bourse mi-2014 et a alors choisi d'être cotée sur l'indice technologique new-yorkais Nasdaq. Le prix de l'action était de 12 dollars et a atteint un pic légèrement supérieur à 80 dollars en février 2021, avant de redescendre.
Cette double cotation reflète la volonté de Materialise de s'adresser à la fois aux investisseurs américains et européens. Elle offre aussi davantage de flexibilité financière et opérationnelle à l'entreprise.La cotation au Nasdaq aux États-Unis reste cependant un élément important de la stratégie de croissance internationale. Celle en Belgique ne s'accompagne d'ailleurs d'aucune émission de nouvelles actions ni de levée de capital supplémentaire, explique Materialise.
"Cette seconde cotation pose une base solide pour notre croissance future", commente Brigitte de Vet, CEO de Materialise. "Nous souhaitons rendre les soins personnalisés accessibles à un plus grand nombre de patients et accroître encore notre impact dans des secteurs de pointe tels que la santé, l'aéronautique et la défense."

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