Des hackeurs éthiques identifient 96 points faibles dans les sites fédéraux

Des hackeurs éthiques belges ont mis au jour ces dernières semaines 96 points faibles dans les sites fédéraux, dont l'Afmps, soit un peu plus qu'en 2024, ressort-il des chiffres publiés mercredi par le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB).

Le CCB organisait mercredi l'événement de clôture de son initiative #HackTheGovernment2025, une compétition de hacking éthique qui vise à tester la résilience des services fédéraux en ligne. Ces deux dernières semaines, 71 participants, dont 39 professionnels et 32 étudiants, ont testé la sécurité de certains systèmes gouvernementaux, à la recherche de points faibles. 
Parmi les services analysés cette année, on retrouve l'Office national des vacances annuelles, l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, le Centre pour la cybersécurité lui-même, les services de police locale et fédérale et la Défense. 
Au total, 96 points de vulnérabilité ont été identifiés. "Les résultats de cette année sont très impressionnants en raison de la qualité des signalements", explique Michele Rignanese, porte-parole du CCB. "Et cela démontre la maturité croissante et la valeur de la communauté d'hackeurs éthiques en Belgique."
En 2024, 84 éléments avaient été rapportés par les hackeurs et toutes les vulnérabilités détectées ont été corrigées peu après l'événement.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.