Analyse des données TdS : c’est pour mi-2019…

Il y a +/- un an d’ici, la 2ème collecte des données relatives aux TdS actifs défrayait la chronique. Le Collège de médecine générale avait donné - puis levé - un mot d’ordre de temporisation dans la transmission, pour cause de craintes en matière de confidentialité. Quant à l’Inami, il avait accordé des délais successifs aux MG, jusque mi-février 2018, pour compenser des problèmes techniques. A la manœuvre pour ce recueil de données : la plateforme HealthData, la transmission se faisant soit par extraction d’infos dans le DMI du généraliste soit par encodage manuel via l’application web HD4PRC.

Qu’a-t-on fait de ces données ? Quelles conclusions leur examen a-t-il livré, quant à la plus-value des TdS par exemple ? Quand les MG s’en informent, HealthData précise ne s’être mêlé que de récolte, et non d’interprétation : l’analyse des flux entrants est du ressort de l’Inami. Celui-ci nous précise que le projet de rapport national s’appuyant sur les données agrégées tient toujours. Le document est prévu pour mi-2019. Signalons que ces conclusions globales sont sensées préfigurer un feedback individualisé expédié à chaque participant.

Sait-on si la participation, justement, est conforme aux attentes ? Un total d’environ 9.500 praticiens et 70.000 patients étaient concernés, d’après les mutuelles. A l’heure de boucler cette news, nous n’avions pas obtenu de précision sur le taux final de participation, qu’on peut espérer élevé, puisque la conclusion d’un contrat de TdS impose l’exercice au MG.

Lors de la 1ère collecte, portant sur des données biologiques et cliniques datant de mi-2008 à fin 2011, 79% des patients avec TdS avaient été enregistrés, avec une qualité de données qualifiée d’excellente. 75% des MG engagés dans 1 ou des TdS avaient transmis les infos demandées, 60% pour toute leur patientèle concernée, 15% pour une partie.

Pour mémoire, le précédent rapport global d’évaluation avait conseillé la poursuite des TdS mais non leur extension à d’autres groupes cibles « tant que l’amélioration de la qualité des soins (en termes de processus de soins, en partie, mais surtout en termes de résultats) n’était pas confirmée de façon plus explicite ».

> Le débat se poursuit sur @MediSphereHebdo 

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.