L'incubateur technologique WSL redéfinit ses missions pour rester agile face à la crise

Malgré la crise, WSL, l'incubateur technologique pour les entrepreneurs wallons et bruxellois, a terminé l'année 2022 sur un bilan "particulièrement positif", se sont félicités ses responsables, jeudi, à Namur. Pas question, néanmoins, de se reposer sur ses lauriers en 2023, une année qui sera notamment marquée, pour l'opérateur régional, par davantage de spécialisation thématique, de diversification et d'internationalisation.

L'année passée, WSL a mené à bien 73 partenariats à long terme et 75 à court terme. Près de 500 étudiants ont également participé au programme Startech -  l'incubateur des étudi ants ingénieurs en Communauté française - et 13 nouveaux projets sont venus grossir les rangs des structures membres de la communauté, 50% de ces projets proposant des développements technologiques dans le segment des MedTech - les technologies de la santé - , a expliqué Didier Leboutte, le président du conseil d'administration de l'opérateur.

Selon les derniers chiffres disponibles, datant de 2021, le chiffre d'affaires cumulé représenté par WSL atteint 171 millions d'euros pour 1.475 équivalents temps plein créés et 92% de taux de survie des entreprises. "Et la tendance pour 2022 montre une nouvelle croissance de 20% du chiffre d'affaires cumulé", a précisé Agnès Flémal, la directrice générale de la structure.

Ce bon bulletin n'immunise toutefois pas WSL des risques économiques, financiers et concurrentiels liés à la conjoncture mondiale qui compliqueront, dans les années à venir, l'activité des structures d'accompagnement, ont mis en garde ses responsables.

Dans ce contexte, la redéfinition des missions apparaît comme une bouée de sauvetage, avec entre autres une spécialisation thématique accrue par secteur d'activité, particulièrement dans la filière santé où des collaborations seront mises en place avec des clusters en France, en Suisse, au Royaume-Uni et en Allemagne.

L'internationalisation des structures et des programmes, aux Etats-Unis, au Canada, en France ou encore à Taiwan, sera également développée, tout comme l'expertise collaborative pour le compte de tiers, dont l'OTAN dans le cadre du projet Diana, l'accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord.

Enfin, l'offre et les débouchés seront diversifiés via des partenariats stratégiques, notamment avec l'Awex pour les projets à haut potentiel d'internationalisation.

"La consolidation de ces différents axes sera l'objectif de 2023, nous permettant de préparer l'avenir de WSL" alors que son nouveau contrat sera redéfini dès 2024,  a conclu Agnès Flémal.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.