Applications sur smartphones, montres connectées ou simples enregistreurs de pas constituent autant de moyens technologiques qui peuvent améliorer notre santé physique. C’est en tout cas ce que révèle une méta-analyse menée par une équipe australienne principalement et publiée dans le British Journal of Sports Medicine.
Leur objectif était de déterminer l’efficience des interventions promotionnant l’activité physique impliquant soit des applications sur smartphones soit des traqueurs d’activités. Pour ce faire, ils ont rassemblé toutes les études publiées entre 2007 et 2020. Il devait s'agir d’études randomisées contrôlées sur des personnes de 18 à 65 ans sans maladie chronique contrôlant leur activité physique. Ils ont déterminé une différence standardisée moyenne.
Il s’agit d’un contrôle de la qualité des données permettant de mesurer la taille de l’effet. On obtient cette valeur en divisant la moyenne par l’écart-type d’une différence entre deux valeurs aléatoires obtenues dans un groupe test et un groupe témoin, par exemple. C’est ce qui a permis de déterminer si l’usage des outils technologiques était en faveur d’une meilleure activité physique ou non.
Les chercheurs ont ainsi comparé le nombre de pas par jour, le nombre de minutes d’exercices modérés à vigoureux par semaine, le nombre de jours par semaine d’activités physiques, le nombre de minutes par semaine et leurs équivalents métaboliques.
Sur les 35 études rencontrant les critères d’inclusion, 28 ont finalement été incluses dans la méta-analyse rassemblant ainsi près de 7500 participants, dont 28% de femmes. La méta-analyse montre un effet positif faible à modéré sur l’activité physique, mais positif tout de même correspondant à une moyenne de 1850 pas supplémentaires par jour ( 95%CI : 1247-2457). Les interventions consistant en des alertes, des messages textes standards ou personnalisés ont permis d’améliorer significativement l’activité physique dans tous les sous-groupes analysés selon le genre, l’âge, etc.
Les auteurs concluent que la traçabilité de l’activité physique et son soutien grâce aux moyens technologiques mis à notre disposition permet de promouvoir significativement l’activité physique. Néanmoins les auteurs reconnaissent que des études à long terme sont nécessaires afin de mesurer l’impact sur l’engagement à long terme des individus et leur efficience sur la santé.
