S'ils s'informent surtout sur les réseaux, les jeunes savent aussi qu'il faut s'en méfier

Les jeunes francophones belges s'informent principalement via les réseaux sociaux mais savent en même temps qu'il faut se méfier de la véracité des informations qui y sont diffusées, ressort-il vendredi d'une vaste enquête auprès des jeunes.

De manière générale, le journal papier et la télévision restent pour la jeune génération les médias les plus dignes de confiance même si leurs contenus sont jugés peu attrayants, contrairement aux réseaux sociaux, selon l'étude #Génération2024 réalisée par Media Animation et le conseil supérieur de l'éducation aux médias (CSEM).

Menée entre octobre et décembre dernier auprès de 3.700 jeunes de l'enseignement tant primaire que secondaire en FWB, l'étude livre également quelques chiffres sur les violences en ligne.

Selon les données recueillies, environ 15 % des ados déclarent avoir été harcelés·es en ligne à plusieurs reprises au cours de l'année écoulée, tandis que 40 % disent avoir été témoins de harcèlement en ligne durant cette même période.

Pour ces jeunes confrontés à ce cyberharcèlement, les parents et le cercle d'amis sont les premières sources d'aide identifiées, ce que le personnel scolaire n'est pas, pour plus de 80% des jeunes.

Sans surprise, l'étude montre aussi des consommations différenciées selon les âges. Ainsi, pour les enfants de la 1re jusqu'à la 4e année primaire, c'est la télévision qui est l'écran le plus couramment utilisé (87%), devant le téléphone, la console de jeux et la tablette.

Chez les ados (11-18 ans) en revanche, c'est le téléphone portable qui est le média le plus consommé  (92%), juste devant la télévision (90%), suivis de près par l'ordinateur et la console de jeux.

À partir de 13-14 ans, 99 % des jeunes interrogés ont leur propre téléphone, montre l'étude.

Les réseaux sociaux et les jeux vidéos en ligne sont également d'importants lieux de rencontre pour les jeunes. Ainsi, 62 % des élèves du secondaire rapportent avoir déjà construit des amitiés en ligne. 

La proportion d'ados déclarant avoir entamé une relation amoureuse suite à une rencontre en ligne n'est pas non plus négligeable et elle s'accroît avec l'âge. C'est ainsi le cas pour 14 % des élèves de 1re et 2e du secondaire, 20 % des élèves de 3e et 4e, et 31 % des élèves 5e et 6e.

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