L'Union européenne veut mieux contrôler les robots intelligents

Les Etats européens doivent se doter d'une stratégie commune pour contrôler les robots intelligents, se sont-ils accordés mardi lors de la Journée du numérique à Bruxelles. L'intelligence artificielle offre d'innombrables opportunités, mais comporte aussi des risques.

Après une première Journée du numérique à Rome l'an dernier, la Commission européenne a réitéré l'expérience à Bruxelles ce mardi. Responsables politiques ainsi que représentants de l'industrie, du monde universitaire et de la société civile étaient réunis dans la capitale belge afin d'encourager la coopération dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, la technologie appelée chaîne de blocs ou encore la santé en ligne.

Les technologies évoluent continuellement et l'Union européenne veut rester dans la course pour préserver sa compétitivité. Mais elle veut éviter que l'intelligence artificielle soit utilisée à mauvais escient ou que des données personnelles soient partagées. Vingt-cinq de ses Etats membres se sont dès lors engagés à collaborer pour formuler une réponse aux défis sociaux, juridiques et éthiques qui se posent.

"Les acteurs du numérique qui réussissent croissent rapidement et opèrent de façon globale. Nos principaux concurrents, comme les Etats-Unis et la Chine, s'engagent dans des efforts considérables pour maîtriser et déployer le plus largement possible les dernières solutions numériques. L'Europe ne pourra pas prospérer avec un effort fragmenté et sous-dimensionné, notamment dans un certain nombre de domaines critiques. Il est essentiel d'agir à la bonne échelle. C'est collectivement que nous devons relever le défi si nous voulons réussir", a déclaré à cette occasion la commissaire européenne à l'économie numérique, Ma riya Gabriel.

Elle a plaidé pour que le prochain cadre financier pluriannuel (CSP) de l'Union prévoit des moyens suffisants.

D'ici fin avril, la Commission proposera une stratégie contenant notamment des règles pour déterminer qui est responsable en cas de problème avec un robot doté d'une intelligence artificielle.

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