Prime informatique pour généralistes : pas d’exigences accrues à l’horizon

La dernière médico-mut devait valider l’arrêté (à effet rétroactif) listant les critères qui permettent aux MG de revendiquer leur prime informatique 2018, et plancher sur 2019. Sous l’impulsion de Jo De Cock (Inami), la barre ne sera pas relevée.

Vous connaissez le système : la prime intégrée récompense les MG pour la gestion informatisée des dossiers et le recours effectif aux services d’e-santé. Elle est graduelle, selon le total de critères prédéfinis rencontrés. Elle peut atteindre, chez les plus électroniquement zélés, 6.000 €.

A la médico-mut de lundi, où l’on devait approuver l’arrêté porteur des critères 2018 et discuter de ce qu’ils deviendraient en 2019, Jo De Cock a coupé court, « lassé d’entendre tant de plaintes à propos de dysfonctionnements », rapporte le GBO. « Il a décidé qu’on n’ajouterait plus de nouveaux critères ou de seuils d’usage plus hauts tant que les exigences actuelles ne pouvaient être respectées.»

« Un seul logiciel métier est prêt pour le schéma de médication, qui figure parmi les critères officiels. Les autres, ce sera pour mi-2019. Dès lors, l’arrêté sera laissé en l’état mais le critère neutralisé, puisque les DMI ne sont pas prêts », développe Paul De Munck. « Par ailleurs, si un critère devient une obligation, comme l’e-prescription, il devra être ôté de la liste. Ça n’aura plus de sens d’en faire un incitant. »

Le syndicaliste approuve la logique du patron de l’Inami. « C’est du bon sens, de vouloir stabiliser l’existant, de ne prendre en compte que ce qui fonctionne vraiment. »

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