L’université d’Amsterdam (UvA) et le Nederlands Kanker Instituut (NKI), l’institut néerlandais du cancer, vont développer conjointement de nouveaux algorithmes d’IA qui devraient permettre d’améliorer le traitement des maladies oncologiques.
L’objectif de cette collaboration est de parvenir à une meilleure prise en charge du cancer grâce au recours à l’intelligence artificielle (IA). Avant et pendant le traitement, l’imagerie médicale, la pathologie, les tests d’ADN, etc. livrent en effet une formidable masse d’information souvent très complexe concernant le patient… et il n’est pas simple, pour les spécialistes, de choisir sur cette base le traitement le mieux adapté. C’est là qu’intervient le recours aux algorithmes à auto-apprentissage, explique l’UvA.
« L’intelligence artificielle va être amenée à jouer un rôle de plus en plus important dans la recherche scientifique sur le cancer », souligne Marcel Worring, professeur à la faculté d’informatique de l’UvA. « Les algorithmes à auto-apprentissage peuvent parfois reprendre des tâches qui nécessiteraient normalement une intelligence humaine. Parmi ceux-ci, on distingue notamment le groupe des algorithmes d’ “apprentissage profond”. Plutôt que de leur dire explicitement sur quels aspects des données ils doivent se concentrer, le programmeur leur fournit simplement le résultat final à obtenir. L’intérêt de cette approche est que l’algorithme peut ainsi parvenir à des notions et perspectives auxquelles le programmeur n’aurait jamais pensé. »
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