La généralisation du renouvellement automatique du Dossier Médical Global (DMG) a été marquée par des dysfonctionnements dès son initiation. L'Alliance Artsenbelang - Domus Medica (AADM) a mis en lumière ces problèmes grâce à une enquête par sondage et a initié des discussions avec les caisses d'assurance maladie. Selon le syndicat, ses efforts ont porté leurs fruits. Les erreurs logicielles ont été corrigées et le règlement des arriérés de paiement est en cours.
D'après les estimations, entre 30 000 et 40 000 DMG n'ont pas été honorés depuis l'activation de cette mesure automatique. Les caisses d'assurance maladie se sont engagées à régulariser tous les paiements en souffrance. La situation devrait être résolue au plus tard en septembre. Par ailleurs, elles ont pris l'engagement de répéter cette vérification de manière régulière dans les années à venir.
L'AADM prévoit de présenter, dans les mois qui viennent, une série de propositions au sein du groupe de travail dédié pour moderniser la gestion, le paiement et le renouvellement du DMG.
Le syndicat flamand recommande une accélération des délais de paiement (par exemple, trimestriels) et la mise en place de règles plus précises pour la reprise d'un DMG. Elle suggère également d'ajuster la condition requise d'un contact physique avec le patient au cours des deux années précédentes pour le renouvellement du DMG, afin de l'adapter à la réalité contemporaine de la pratique médicale. "Les téléconsultations et les interventions des infirmiers praticiens devraient aussi être reconnues," souligne l'AADM.
Le Dr. Marieke Geijsels, porte-parole de l'AADM, se félicite de la réactivité et de la coopération des institutions d'assurance : "Nous sommes extrêmement satisfaits de la démarche proactive des caisses et de leur intervention efficace. Nous attendons avec impatience de collaborer à l'ajustement des régulations du DMG afin qu'elles reflètent mieux la réalité des cabinets de médecine générale."
