L'armée devrait se voir dotée d'une cinquième composante, dédiée au Cyber (Dedonder)

Le ministère de la Défense devrait se doter à l'horizon 2025 d'une cinquième composante, dédiée aux opérations dans le domaine cybernétique, a annoncé mardi la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS).

"La Défense approfondira significativement sa capacité cyber, ce qui devrait à terme se traduire par la création d'une composante à part entière", a-t-elle affirmé en commission de la défense de la Chambre en présentant son "exposé d'orientation politique" (sa note de politique générale), une réunion émaillée d'incidents de procédure en raison du va-et-vient parmi les députès de la majorité.

Mme Dedonder a souligné que le plan de relance et de transition interfédéral identifie la cybersécurité comme l'un des domaines prioritaires, avec l'ambition de faire de la Belgique "un des leaders européens" en la matière.

Sa note affirme que la cybercapacité existante au sein du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) de l'armée, "devra être encore renforcée".

"À partir de cette cybercapacité renforcée au sein du SGRS, une composante cyber de la Défense peut être développée à un horizon de cinq ans, sans affaiblir la capacité de cyber-renseignement du SGRS", ajoute le texte.

Les forces armées sont actuellement réparties entre quatre composantes opérationnelles (Terre, Air, Marine et médicale), chapeautées par l'état-major de la Défense.

Selon la ministre, les opérations de la future composante Cyber "pourront aller au-delà de la cyberdéfense" et nécessitent un cadre juridique qui sera créé au cours de cette législature.

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